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Lorsque l'on s'interroge sur les risques de ruptures aux intempéries et sur les solutions à proposer il convient d'être attentif à ce qui suit :
Altérations biologiques du boisDescription générale et condition de vie des champignons attaquant les bois.Lorsque le bois est incomplètement desséché et que l'aubier subsiste, il est envahi par des microbes variés. Le principal est le bacille amylobacter. Ce bacille s'attaque, dans la profondeur des tissus, aux lamelles mitoyennes entre les cellules mais aussi aux sucres, à l'amidon et désagrége les tissus du bois, ouvrant la voie à d'autres envahisseurs. Il produit une fermentation qui se traduit par une odeur fétide, début de l'altération du bois. Mais l'action reste limitée à l'aubier et surtout à la substance intercellulaire. Mais ce sont surtout les champignons lignicoles qui provoquent l'altération des bois. Deux espèces de champignons lignicoles :
Description sommaire d'un champignon lignicoleUn champignon comprend d'abord un ensemble de filaments, appelé mycélium, dont le développement est souvent très rapide et qui peut passer inaperçu. Il comprend ensuite une fructification souvent appeler vulgairement champignon. En fait ces fructifications n'apparaissent que si le développement du mycélium est suffisamment important et si certaines conditions climatiques se trouvent réunies. Un bois peut être complètement détruit par un champignon sans qu'il se soit formé aucune fructification. Dans ces fructifications se forment les spores qui sont dispersées par le vent et propagent l'espèce. Les spores de certaines espèces ont une remarquable longévité. Ainsi il faut une trentaine d'années pour assainir un terrain infecté par des spores des champignons produisant la maladie des racines du châtaignier ou du noyer. Condition de vie des champignons lignicoles.Il faut un certain nombre de circonstances favorables pour qu'un champignon puisse se développer. Ce sont :
Le taux d'humidité qui favorise l'éclosion et le développement est voisin du taux de saturation des fibres pour la plupart des espèces. Ce taux étant lui même voisin de 30%. On peut dire que si l'on abaisse le taux d'humidité à moins de 20 % le bois restera exempt de pourriture. D'ailleurs un excès d'humidité est lui aussi nuisible au développement des champignons, au delà de 35 % on a plus rien à craindre. La température de 25° à 35° est la plus favorable au développement, actif des champignons. La constance de cette température est aussi un élément favorable. La lumière n'est absolument pas nécessaire à la croissance du mycélium or c'est le mycélium qui digère la matière attaquée. Résultat de l'attaque des champignons lignicoles.Les filaments microscopiques de mycélium réussissent à pénétrer le plus souvent par les rayons médullaires riches en substances alimentaires azotées et hydrocarbonées. Ils peuvent passer aussi dans les cellules du parenchyme ligneux qui contiennent également des substances de réserve. D'une cellule à l'autre le passage s'effectue par les ponctuations et aussi par l'attaque des membranes des cellules. Ainsi les diastases sécrétées par les champignons digérant d'abord des substances de réserve, puis les parois elles mêmes. La première phase ce traduit par des changements de coloration. La seconde opération consiste en une attaque de la lignine, puis la cellulose elle même. Le bois perd de son volume et de son poids. Il devient friable ; il tombe en poussière lorsqu'il est sec. A sa substance s'est plus ou moins substituée la masse des filaments des champignons. D'ou le nom de pourriture blanche, jaune ou brune. D'autres pourritures entraînent des modifications profondes de la composition chimique, elles présentent des formes variées : fendillements qui séparent le bois en petits cubes, formes lamellaires ou fibreuses. Les bois atteints sont absolument impropres à tout usages. Dommages occasionnés par les tailles et réactions des arbres.
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